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Découvrir les merveilles de Nancy.
Découvrir les merveilles de Nancy.
Deux fois roi de Pologne (1704-1709, 1733-1736), duc de Lorraine et de Bar (1737-1766).
Père de la reine Marie Leszczynska, il est l’arrière-grand-père de trois rois de France: Louis XVI, Louis XVIII et Charles X.
Les tribulations polonaises du roi Stanislas
Stanislas naît en 1677, dans une puissante famille polonaise, les Leszczynski. Il reçoit une excellente éducation et épouse Catherine Opalinska, également issue de la grande noblesse.
Elu roi de Pologne en 1704, détrôné en 1709, il est contraint à l’exil et parcourt l’Europe, pour s’installer finalement à Wissembourg (Alsace) en 1720. En 1733, déjà beau-père de Louis XV, il se rend secrètement à Varsovie où il est de nouveau proclamé roi de Pologne. Confronté à une situation politique extrêmement complexe, il regagne la France. En 1737 un compromis est trouvé. Stanislas renonce définitivement au trône de Pologne, en échange du duché de Lorraine et du Bar.
À son arrivée dans la cité ducale en 1737, Stanislas Leszczynski (1677-1766) découvre une ville divisée en deux ensembles urbains distincts séparés par un front bastionné, des fossés et une esplanade.
Au nord, la Ville Vieille, médiévale, à la forme concentrique, où siège le palais ducal ; au sud, la Ville Neuve, Renaissance, aux rues droites et parallèles, voulue par Charles III (1543-1608) au XVIIe siècle.
Déchargé de toute obligation gouvernementale, Stanislas jouit d’une rente conséquente que lui verse le roi de France, son gendre. Il l’emploie pour développer de nombreuses œuvres caritatives et défendre l’art et la culture, où l’architecture et l’urbanisme prennent une part considérable. En 1751, il fait part au maréchal de Belle-Isle, gouverneur français des Trois Évêchés et lieutenant général de Lorraine, de son projet d’embellissement de Nancy et de sa volonté d’édifier une place Royale à l’endroit de l’esplanade qui sépare les deux villes.
Le maréchal s’oppose fermement à cette idée qui implique la destruction des bastions d’Haussonville, dont les vestiges sont visibles au sous-sol du musée des Beaux-Arts, et de Vaudémont ainsi que du rempart qui les relie.
Stanislas envisage alors de délocaliser le projet pour le réaliser place du Marché en Ville Neuve, devant l’église Saint-Sébastien. Mais, face à la l’hostilité des commerçants, il revint à son idée initiale qu’il adapte de façon à satisfaire les exigences militaires des Français. Après de nombreuses négociations, le programme est validé le 20 janvier 1752.
Les travaux démarrent le 18 mars de la même année. Le chantier est mené tambour battant. Stanislas va y consacrer toute son énergie et une grande part de ses finances. Il réunit autour de lui des architectes et artistes d’exception et fait appel à plusieurs centaines d’ouvriers. La place sera inaugurée le 26 novembre 1755.
Initialement nommée « place entre les Deux Villes », puis « place Royale » en 1792, elle est baptisée « place du Peuple » en 1792 avant de prendre finalement le nom de « place Stanislas » en 1831.
Elle porte le nom de Stanislas Leszczynski (1677-1766). Roi de Pologne, il fut le beau-père de Louis XV, duc de Lorraine et de Bar. Le souverain, souhaitait faire de ce lieu un endroit de rassemblement, de rencontre et de divertissement. Mission réussie. oulue par Stanislas pour honorer son gendre, Louis XV, c’est le joyau du cœur de la ville !
Saviez-vous qu’elle mesure 106 X 124 mètres de côtés ?
L’Hôtel de Ville la borde sur toute sa longueur au sud, les quatre pavillons abritent l’Opéra, le Grand Hôtel de la Reine et le musée des Beaux-Arts . Au nord, voici les Basses Faces (les pavillons à un seul étage). Son architecture classique est rehaussée par les grilles d’or de Jean Lamour et les fontaines rocaille. Amusez-vous à retrouver tous les symboles de la Royauté présents sur les grilles ou encore repérez les humeurs des 100 mascarons.
Pour prolonger le moment et s’offrir une halte royale, pourquoi ne pas s’installer en terrasses ou s’asseoir sur les lices qui bordent le place ?Place de la Carrière et le Palais du Gouvernement
Dans le prolongement de la place Stanislas, c’ est en réalité une place médiévale, située en Ville Vieille pour les exercices équestres et les tournois. Au XVIIIe, on y construit le Palais du Gouvernement, siège de l’Intendant de France, et l’hémicycle fermant la perspective. Emmanuel Héré architecte de Stanislas rhabille toutes les façades et édifie les hôtels particuliers des angles. Le terre-plein central planté de 4 rangées d’arbres accueille de petites fontaines surmontées d’angelots. Cette place marque l’entrée en ville vieille et conduit vers le Palais Ducal. L’arc de triomphe
Côté place Stanislas, levez les yeux : l’ange de la Renommée (ou Fama) embouche sa trompette. Juste en dessous, le portrait de Louis XV rappelle celui à qui tout est dédié. Savez-vous ce que signifie la phrase en latin ? Terreur des ennemis, artisan des traités, gloire et amour de son peuple !
A gauche, les éléments décoratifs célèbrent le prince de la paix. Sur l’attique les déesses Cérès et Minerve veillent.
A droite, c’est le prince des victoires qu’on salue, sous la protection des statues de Mars et Hercule.La place d’Alliance
Construite à l’emplacement de l’ancien potager du duc de Lorraine, la 3eme des places UNESCO est aussi la plus petite et la plus discrète ! Sa fontaine étonnante « aux trois vieillards » est à voir absolument. L’hôtel particulier de l’architecte Emmanuel Héré a encore ses torchères. Saurez-vous le trouver ?
Situé en plein cœur du centre historique, le parc de la Pépinière (souvent appelé la Pep’ par les nancéiens) offre un véritable havre de verdure avec ses 21 hectares d’espaces arborés et sa magnifique roseraie.
Ancienne pépinière royale fondée par Stanislas sur l’emplacement des anciens jardins ducaux et des bastions de la Ville Vieille, il a été transformé en parc public en 1835 tout en conservant son tracé initial. C’est le paradis des promeneurs, des joggeurs, des poussettes, des enfants, des étudiants, le bol d’oxygène des urbains, une pause verte incontournable !
Le parc offre de nombreux loisirs : un espace animalier, un minigolf, une aire de jeux, un théâtre de marionnettes, plusieurs espaces de restauration/confiseries ainsi que de nombreux terrains de sports (football, basket, pétanque…) et un gymnase.
Le musée des Beaux-Arts de Nancy est installé dans l’un des pavillons qui borde la place Stanislas, au cœur de l’ensemble urbain du xviiie siècle inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Le musée expose une importante collection de peintures européennes et est largement ouvert sur le design, avec notamment une galerie consacrée à Jean Prouvé ou encore à la manufacture Daum.
Cette belle maison, emblématique de l’Art nouveau, a été construite en 1900 par l’architecte Henri Sauvage. Alors que Louis Majorelle se destinait à une carrière de peintre, la mort subite de son père change ses projections d’avenir et le pousse à reprendre l’entreprise familiale : une manufacture de production de mobilier moderne. Très vite ses créations ont un franc succès en France ainsi qu’à l’étranger ; les ateliers Majorelle se font d’ailleurs remarquer lors de l’exposition universelle de 1900 à Paris.
Louis Majorelle passe commande à Henri Sauvages, il désire une maison à l’image de ses ateliers : moderne, simple et dynamique. La construction débute en 1901 en suivant les instructions de Mr Majorelle souhaitant un confort pour les habitants ainsi que des dimensions raisonnables. Les ateliers eux se trouve au 2e étage de la bâtisse, on y retrouve un atelier de peinture extrêmement lumineux.
La Villa Majorelle est ouverte du mercredi au dimanche, de 9h à 12h pour les groupes et de 14h à 18h pour les visiteurs individuels
Réservez par resa.nancymusees@mairie-nancy.fr ou 0383853001
L’accessibilité de la Villa est renforcée. Un élévateur permet aux personnes à mobilité réduite de découvrir le rez-de-chaussée. Une visite virtuelle, une maquette tactile ou encore des applications en LSF et audiodescription sont à votre disposition. Pour les plus jeunes visiteurs, un livret-jeux est remis gratuitement à l’accueil.
La maison est fragile : pour préserver ses parquets, il n’est pas possible de la visiter avec des chaussures à talon aiguille et des sur-chaussures seront à votre disposition.
Œuvre de l’architecte Henri Sauvage construite vers 1901-1902 pour l’artiste Louis Majorelle, classée Monument Historique, est une maison emblématique de l’Art nouveau nancéien.
La Villa Majorelle occupe une place toute particulière dans l’histoire de l’architecture. Première maison entièrement Art nouveau de Nancy, elle témoigne d’une parfaite collaboration entre artistes parisiens et nancéiens. C’est ainsi qu’aux côtés d’Henri Sauvage, on retrouve les noms de Jacques Gruber pour les vitraux, d’Alexandre Bigot pour les grès, de Francis Jourdain et Henri Royer pour les peintures sans oublier Louis Majorelle lui-même pour les ferronneries, les boiseries et le mobilier ou encore Lucien Weissenburger pour l’exécution et le suivi du chantier.
Ouverte au public depuis 1997, la Villa Majorelle témoigne toujours, tant dans son architecture extérieure que dans sa décoration intérieure, de la notion d’unité de l’art prônée par les artistes membres de l’École de Nancy.
On ne peut pas visiter la ville de Nancy sans voir le musée de l’École de Nancy. S’inspirant de la nature, cet art très original rejette les angles et privilégie la courbe. Mais, à Nancy, il s’insère étroitement dans le contexte politique et social français de cette époque très agitée, marquée par la perte de l’Alsace-Moselle et l’affaire Dreyfus. Les idéaux, tout comme la sensibilité de son principal initiateur, Émile Gallé (1846-1904), en ont voulu ainsi.
Après la chute du Second Empire, le traité de Francfort de 1871 fait passer l’Alsace et la Moselle dans le Reich de Bismarck. Nancy devient alors la grande ville de l’est de la France à la place de Strasbourg.
À travers l’art, les Lorrains vont exprimer leur espoir de récupérer un jour les provinces perdues. Émile Gallé, né à Nancy, est un Lorrain dans l’âme. Souvent aidé des artistes Victor Prouvé et Louis Hestaux, il va rappeler, dans des inscriptions insérées sur le verre de ses créations ou dans la marqueterie des meubles, son attachement à la Lorraine et son rejet du Germain dans cette province.
L’affaire Dreyfus éclate, quant à elle, en 1894 et va couper la France en deux camps irréductibles pendant une décennie. Les concepts de justice, patriotisme, nationalisme, honneur de la France, honneur de l’armée vont s’entrechoquer, tiraillés entre les deux camps, pris au piège de définitions fluctuantes et d’un antisémitisme vivace. Les antidreyfusards placeront au cœur du patriotisme l’honneur de l’armée et l’autorité de la chose jugée, les défenseurs de Dreyfus y placeront l’honneur de la Justice. Gallé prendra ouvertement le parti de Dreyfus ainsi que celui d’Émile Zola quand il publiera J’accuse…! en 1898. À cette occasion, l’artiste cessera toute correspondance avec Maurice Barrès. Il défendra aussi la cause des Arméniens contre les Turcs, des Irlandais et des Boers contre l’Empire britannique.
Le style Art nouveau, qui voit dans la nature la seule source d’inspiration possible pour faire renaître l’art décoratif moderne, se répand en France à partir des années 1880. À travers les œuvres de l’École Nancy, cette page essaie de donner un aperçu de son aspect en arrondi, villipendé dès le départ par une partie de la critique. Ébénisterie, verrerie, céramique, ferronnerie, arts graphiques, reliure et même broderie : l’art nouveau crée dans tous les domaines. On y trouve des meubles, des lampes, des vases, des vitraux. Il veut même imprégner la peinture, mais sa griffe y sera beaucoup moins apparente.
Avec l’électricité (qui se répand dans les logements à cette époque), il peut même aller encore plus loin : ce nouveau moyen d’éclairage ouvre aux artistes un large champ créatif.
Le style Art nouveau veut relier l’art et l’industrie et la production nancéienne se ventile en trois niveaux de qualité : les «pièces d’art» réalisées sur commande pour les mécènes ; les pièces bon marché, produites presque mécaniquement, mais faiblement reliées au style naturaliste ; et, entre les deux, les pièces dites «riches», qui incarnent sans concession le style art nouveau. Comme souvent, les gains sur les pièces bon marché permettent aux ateliers d’assurer la création des pièces d’art et l’inévitable recherche artistique qui les accompagnent.
Cependant, dès les années 1900, ce style va subir un retournement du marché. Goûts et mentalités évoluent. Le style naturaliste est jugé insuffisant pour rendre vie à l’art industriel. De plus, on voit de moins en moins l’utilité d’objets coûteux, réservés aux classes possédantes, le plus souvent parisiennes. Émile Gallé a tout à fait conscience de ces mutations. Pour résister à ce changement qui menace les créateurs lorrains, ceux-ci vont se regrouper au sein d’une Alliance provinciale des industries d’art (Gallé, Prouvé, Hestaux, Daum, Vallin, Gruber, Majorelle, etc.).
En février 1901, l’Alliance devient association et prend le nom d’École de Nancy. Émile Gallé en est le premier président. Mais l’École de Nancy n’arrivera pas à se sortir de la nasse. Émile Gallé mourra d’une leucémie en septembre 1904, à 58 ans ; son ami Victor Prouvé prendra la relève. L’association École de Nancy sera finalement dissoute en août 1914.
En 1964, l’ Art nouveau jouira d’un regain d’intérêt à l’occasion de l’inauguration du musée de l’École de Nancy. Même si, à cette occasion, certains journaux parisiens ne furent pas tendres avec ce qu’ils qualifièrent « d’art de cauchemar», il faut reconnaître que tous les objets créés par Émile Gallé font aujourd’hui les beaux jours des salles de ventes.
Le personnage de Saint Nicolas est inspiré de l’histoire de l’évêque de Myre. Saint Nicolas est donc né à la fin du III e siècle en Asie mineure dans la région correspondant à la Turquie actuelle. Il était réputé pour ses largesses, sa bonté et par sa volonté de combattre les cultes grecs et romains.
Il fut emprisonné, puis tué aux temps des persécutions sous l’Empire Romain. Il serait décédé un 6 décembre 343. Le 6 décembre est le jour anniversaire de sa mort et c’est ce jour là que de nombreuses régions de France, de Belgique et même d’autres pays choisissent pour rendre hommage à ce personnage haut en couleurs.
Après sa mort, de nombreux miracles lui sont attribués. Tout au long de sa vie aurait sauvé sur sa route, des matelots, des enfants, des commerçants ou même des avocats. On dit que de sa tête jaillit une fontaine d’huile et de ses pieds une source d’eau et que de tous ses membres, il sort une huile sainte qui guérit beaucoup de personnes.
La légende de Saint Nicolas et du Père fouettard.
Un matin d’automne, à l’approche de l’hiver, 3 enfants partirent glaner dans des champs lorrains et se perdirent en chemin. Attirés par la lumière d’une maison, ils s’approchèrent et frappèrent à la porte. Le propriétaire des lieux n’était autre que le bouche Pierre Lenoir, appelé aussi Peter Schwartz. Il accepta de les laisser entrer mais les tua puis les coupa en petits morceaux
pour les mettre dans un saloir géant et en faire du petit salé. Saint Nicolas sur son âne, frappa à son tour à la porte. L’homme ne
pouvant pas rejeter un évêque, l’invita pour le repas de soir. Saint Nicolas demanda du petit salé. Croyant être pris au piège, le boucher avoua son crime. Saint Nicolas posa alors 3 doigts sur le saloir et ressuscita les enfants.
Pour punir le boucher, Saint Nicolas l’enchaîna à son âne. C’est à ce moment de l’histoire qu’il devient le père Fouettard, un personnage au mauvais caractère et violent qui réprimande les enfants pas sages. L’exact opposé du Saint Nicolas qui dans certains pays est devenu Saint Nikolaus, puis Santa Klaus pour enfin devenir le père Noël comme nous le connaissons aujourd’hui.